Milan Kundera

" Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi, c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver, comme on dit, l'intégrité de son moi ".

Deutéronome Ch.4 Verset 9

Deutéronome Ch.4 Verset 9
Guestbook

Un énorme problème informatique. Je reviendrai quand tout sera remis en ordre.
A bientôt

7 commentaires:

Breitou a dit…

elrNous t'attendons avec impatience chére amie.

Tu nous manques.

Anonyme a dit…

Moi aussi,j'ai des problèmes d'informatique.Internet m'a été coupé parceque j'ai oublié de payer ma facture!!!
je suis dans un publinet et je suis plongée dans une ambiance de jeunes entre batailles et guerres pour certains et ce Roméo qui rejoint sa Juliette bye net...
Tout prête à confusion alors je pense m'absenter encore pour quelques temps:le temps qu'on me remette le cable
ALORS GROSSES BISES A VOUS TOUS
Michèle, as-tu reçu mon mail dans ta messagerie?
Lilia

Anonyme a dit…

Je vous attends !

Breitou a dit…

Nous attendons la GRANDE DAME.

Michelle - Artiste Peintre a dit…

Merci à tous pour votre patience.

Non Lilia, je n'ai reçu aucun mail de ta part.
J'attends à nouveau.

Anonyme a dit…

J'ai oublié ce que je t'avais écrit
je ne l'ai plus en tête
j'imagine que j'ai dû te parler de tante Margot...
Ces derniers jours, cela tourne au gris:un fond de tasse teinté qui me retourne et sous sa dictée, j'ai écrit:


Parce qu'il n'y a pas de mots pour le dire et que j'ai mal...

Je charge sur lui et lui assène une gifle.
Sale pute

Je charge sur lui et lui assène une seconde gifle.

Il charge sur moi, se ramasse et me crache au visage.

Je tombe par K.O.

Je hurle, je me laboure le visage de gifles.
J’aimerai me griffer à la manière de pleureuses de mon enfance jusqu’au sang.
Je n’ai pas d’ongles. Je les coupe toujours à ras, accrochée aux tics de cette même enfance.
Je me laisse tomber au sol.
Il n’est plus de marbre.
Il est chaleur et bras ouvert.
Je me love dans ses ténèbres.
Ses silences me parlent et taillent dans ma chair des traînées que je ne sens plus, qui me submergent et je me laisse emporter…

Mon œil est moins cristallin, mes peaux plus cartonnées.
Des fourmis dans les jambes et tout le corps. Elles vont et reviennent par milliers. Elles m’envahissent.
Je m’envase et je ne sens plus rien.

Une heure, deux ou plus.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée dans cet état.

Puis la vie reprend son harnais, le déluge emporte la digue.
Mes larmes ne veulent pas s’arrêter. Elles lavent mon visage, mon corps délirant mêlées à mes reniflements.
Je coule de partout. .

Un goût salé et amer.
Le goût du « alkame ».

Je prends ma voiture et je tournoie longtemps à travers les routes qui mènent à la ville.
D’autres voitures me klaxonnent. Les chauffards s’impatientent à cause de ma lenteur au volant. C’est à peine si la voiture bouge.
Un piétinement sur place.
Un freezing impressionnant rendant au mieux de mon état d’esprit.
Un état abîmé sur les fin fonds de la mélancolie.
Je n’ai pas mal.
Je ne souffre point .
Je suis incapable de sentir une douleur.
Une neurasthésie totale.
Juste que j’ai envie de vomir mais aucune révulsion.
Juste une envie !

Même pas la mer n’est capable de me bercer.
Ses bleus par cet après-midi frisquet ont perdu leur attirance.
J’avance sur elle comme pour lui donner une chance d’œuvrer sur moi ses baumes calmants.
Nous avons toujours été amants.
Bien que je n’aie jamais su nager, elle a toujours su me prendre en maîtresse avertie et m’initier.
Elle m’ouvrait ses bras et je me lovais dedans sans scrupule. Nous pouvions rester enlacées des heures sans nous lasser.
Je pouvais lui parler pendant des jours. Elle continuait à m’écouter avec la même ferveur et patience.
Je fondais en elle mes rêves les plus fous, mes fougues, mes passions.
Elle fondait en moi docile et languissante.
Tantôt coquines tantôt respectueuses, nous nous oublions l’une sur l’autre pour ne plus faire qu’un.
Maintenant, le sable est tesson de verre, les vagues en suspension.
Un silence nerveux comme celui entre les couples en panne d’excitation.
Sa face est ridée, son pourpre me rend glaciale.
Elle commence sa valse amoureuse, mes pas ne suivent pas.
Elle tente une virée, ma démarche est spastique.
Elle chatouille mes intimités, je reste frigide.
Hautaine et blessée, elle se retire sans un mot.
Parce qu’elle n’a pas su ou parce qu’elle n’a pas compris, je reprends le volant et m’enfonce dans la ville.

Bruits et lumières puissiez- vous m’emporter …
Bruits et lumières puissiez- vous me faire oublier…

Michelle - Artiste Peintre a dit…

Oui Lilia,
Tu devais m'envoyer par mail un récit sur tante Margot. C'est en voyant la photo du Ville de Tunis que tu as pensé à elle.
Bonne journée
Bises
Michelle