Contes Judéo-Arabes ici
La fête battait son plein. La mariée se tenait, immobile... comme une mariée. Assise sur son trône élevé, parée, fardée, attifée comme une poupée, tellement chargée de robes et de bijoux que tout mouvement lui est difficile, la mariée attend. C'est une belle et grande femme... un peu trop grande peut-être. Enfin vient le moment de se retirer et d'aller dans la nouvelle maison avec son mari. Le cortège arrive devant la porte de la nouvelle demeure, mais ô stupeur, la mariée est bien trop grande ! Impossible de lui faire passer la porte ! Ou alors, c'est la porte de la maison qui est trop basse. Comment résoudre ce problème ? Chacun y va de son conseil :
- Il faut démolir le linteau de la porte !
- Il faut couper la tête de la mariée !
- Non, lui couper les jambes !
On s'échauffe, on s'énerve, la mariée pleure et re-pleure.
A ce moment passe Ch'ha.
Il observe
Quand on ne trouve pas une solution simple à un problème simple on dit :
- La porte de la maison est trop basse et la mariée est trop grande.
2 commentaires:
conquis par ta peinture et tes poemes.Je n'ai plus ete a la goulette,ville ou je suis né depuis plus de vingt ans,pour aller comme tu dis au pays de la bas.j'ai tes bleus qui me font pensé a klein,et la douceur de ton trait qui laisse un paysage non figé,j'avais oublié ch'ha,et ce matin je demandé au traiteur a Neuilly siil pouvait me faire du pain perdu dans le miel pou hanouka,je garde ton site en favori et si j'ai un coup de cafard je pourrai m'evadé dans tes tableux amicalement,lucien.
Merci Lucien ce message ce matin met du soleil dans un Paris sous la neige.
Le pain perdu...j'adorais ça. Cela fait une éternité que je n'en ai pas mangé.
Quand nous étions petits, ma maman nous en faisait souvent et c'était la fête...
Reviens autant que tu veux, les bleus t'attendent...
Bonnes fêtes de Hannoucah.
Michelle
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