C’est une évidence pour moi, mes tableaux me servent de lieu de mémoire.
J’éprouve comme un empêchement à peindre d’autres lieux même si je m’y suis aventurée parfois.
Ces toiles sont mes ancrages à cette enfance tunisienne qui m’appelle toujours…
Elles empêchent que le voile de l’oubli ne vienne me voler les images qui me restent encore.
Cette toile du « Penseur », pas encore un vieillard mais dont les traits du visage ont quelques creux, quelques sillages, évoque pour moi la beauté des vieillards de mon pays.
Assis devant les portes des maisons ou de quelques échoppes, absorbés qu’ils étaient dans
leurs méditations, ils irradiaient de sagesse et de douceur.
Chez nous, les aïeuls occupaient une place importante forçant au respect et à toutes les bienveillances.
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