Une belle rencontre, celle d'un site et d'un magazine fort intéressant que je vous invite à découvrir.
Il s'agit de RADICI "Racines" en français.
J'avais déjà envoyé 2 liens dans un précédent post consacré à la communauté italienne de Tunisie
avec un article sur le Quartier Bab Zira de Tunis, la Pâtisserie sicilienne "Letizia" et cet autre article "Au delà du détroit de Sicile, la Tunisie coloniale"
Dans le numéro de Mars/Avril 2008, un sujet qui ne manque pas d'intérêt puisqu'on y parle de l'architecture de Tunis aux accents d'Italie.
Tunis, quand la pierre parle italien De l’influence des Italiens sur l’architecture tunisienne
par Hayet Ennabli
Du temps du protectorat français, les Italiens venus en nombre ont marqué de leur empreinte la ville de Tunis. De leurs quartiers populaires d’habitation jusqu’aux constructions architecturales auxquelles ils ont oeuvré.
Déjà dans l’Antiquité sous l’empire romain, les échanges commerciaux séculaires entre l’Italie et l’Africa ont contribué à l’épanouissement de la région. À la fin de la puissance turque ottomane, à l’instar d’un Giuseppe Rey dépêché de son Piémont natal au palais du Bardo pour exaucer les voeux du Bey (souverain de la Régence de Tunis, vassal du Sultan de l’empire ottoman) en matière de construction architecturale, plus d’un Italien fuyant la misère de l’Italie méridionale vint s’installer au pays des beys qui offrait de larges possibilités d’emploi. Plus près de nous, c’est dans la gastronomie mais c’est surtout par leur sens artistique et leur savoir-faire artisanal que les Italiens ont marqué de leur empreinte la Tunisie moderne.
Selon Paul Sebag, « Vers 1860, leur nombre s’élevait à quelques milliers pour atteindre et sans doute dépasser le chiffre de dix mille âmes à la veille du Protectorat, se présentant alors comme la colonie européenne la plus nombreuse ». Avec le passage du pays sous l’autorité française en 1881, les migrants affluent de toutes parts. Le contingent le plus important est celui des Italiens qui quittent les terres pauvres des îles et du Mezzogiorno. Ayant une forte natalité, ils ont tôt fait d’accroître leur effectif et s’intègrent très rapidement dans le pays tout en maintenant leurs us et coutumes.
Tunisie (photos et reportages)
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